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    Un peuple n’est-il pas fort quand il parle d’une seule voix ? Il devrait en être ainsi au sein du peuple de Dieu, au sein de cette nation sainte issue de la postérité de la foi en Christ. Et cette voix a pour nom « Amour » ou «Union ». C’était pourtant un commandement du Seigneur. « Que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit sur les fondements établis » prévenait déjà l’apôtre Paul aux Corinthiens 1, 3:10. Mais l’histoire de la marche dans le désert du nouveau peuple du Seigneur Apocalypse. 12 :14 montre bien que, dès le départ, il y a eu un manquement « tu as abandonné ton premier amour », et les « lettres aux sept Eglises » mettent bien en évidence les cascades d’ observations, reproches, remèdes qui sont adressés au peuple de Dieu dans son ensemble (tous ceux qui confessent le nom de Jésus, verbe de Dieu, fils unique, venu dans la chair pour sauver ceux qui croient en Lui).
    Ainsi, le manque d’amour les uns envers les autres et l’étouffement du Saint Esprit, ce témoin fidèle Apocalypse.2 :13 qui dès les premiers commencements s’est élevé contre une religiosité construite sur des pierres d’achoppement pour le peuple – est-il le manque d’amour la cause de toutes ces divisions qui sont d’actualité, de cet abandon progressif de la foi, car longtemps l’Eglise, dans son ensemble, est restée confinée entre quatre murs, chacun se croyant plus saint dans son ministère que son frère. Certes, l’ Évangile a été diffusé –heureusement et grâce au Seigneur – mais le manque d’amour se répercute aussi sur les générations suivantes. Des erreurs théologiques graves, des doctrines incompatibles avec la vérité et la simplicité de l’ Évangile, chacun croyant être debout 1Corinthiens.10 :12 ont suscité la nécessité de l’envoie de ces lettres aux sept Eglises auxquelles une attention primordiale devrait être accordée.
    Il est triste de constater, pour notre honte, que c’est dans « l’Eglise de Smyrne », ensemble de tous ceux qui, à travers le temps de notre marche, ont montré cet amour dans la fidélité, et le manifestent encore de nos jours, qu’ils soient de « Pierre ou de Paul » (pour reprendre une certaine expression). 
    Mais j’ai aussi constaté qu’il y avait Encore chez de nombreux jeunes autour de moi, autour du monde, une certaine expression de la foi, peut-être pas comme l’apôtre Paul l’aurait voulu, mais il vaut mieux un tison que de la cendre. Mon souhait est que ceux qui conduisent prêtent sérieusement l’oreille à ce que l’Esprit dit au peuple de Dieu. Puissions-nous faire partie de ceux qui forment l’ensemble de « Philadelphie » plutôt que celui de « Laodicée ». Et pour conclure, rappeler , parmi d’autres, la première épître de Jean chapitres 4 et 5. Bien fraternellement dans le Seigneur.

     


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